Suite au mail de Vicky, je m’attelle de suite à ma candidature, je ne peux pas laisser passer cette annonce. Alors, CV ok, je l’avais remis au propre pour Startofer. La lettre de motivation, maintenant… Mon Dieu, c’est fou à quelle vitesse on peut perdre certains réflexes. Au bout de deux heures d’intense concentration, j’envoie ma candidature. A 23h30, même pas mal.
Répondez, répondez, répondez
Le lendemain matin, je suis fébrile. Arrivée au boulot, je fonce sur netvibes. Aucune réponse. Pas de panique, Nina, nous sommes vendredi, il n’est pas tout à fait 10h. Laisse leur le temps un peu. Alors que je commençais quand même à faire un peu la gueule, le téléphone sonne. « Oui, bonjour, Rémi Chastand de la société Pubilon, nous avons bien reçu votre candidature et nous serions intéressés par votre candidature. Quand pouvons-nous nous rencontrer ? ». Yeaaaaaaah ! Rendez-vous est pris mardi, 9h. Evidemment, je m’empresse d’en parler à Vicky et aussi à ma sœur. A ma mère, je ne dis rien. Elle est très tendue depuis le décès de ma grand-mère, on ne va pas en rajouter.
Les étoiles ont l'air de s'aligner
Lundi, 9h et quelques, téléphone : ma sœur. « Ouais, j’ai eu ton mail. Dis, tu sais que ma collègue Caroline, que tu as aidée pour son mémoire, connaît bien le DG de Pubilon. Tu veux qu’elle glisse un mot en ta faveur ou t’es pas hyper motivée par le poste ? ». Non mais elle rigole ou quoi ? Mais je suis motivée à bloc ! En voilà une bonne nouvelle mais ne nous reposons pas sur nos lauriers avant d’avoir fait quoi que ce soit. La journée, j’écris des articles pour mes blogs féminins histoire d’engraisser le pressbook, refait pour l’occase. Evidemment, la veille, mon imprimante refuse d’imprimer. Je nettoie les têtes d’impression mais rien à faire. Salope.
Mardi matin, 8h, je suis dans un cybercafé pour imprimer mes documents. Pour l’entretien, j’ai enfilé un gilet de tailleur sur un pull et j’ai même mis une cravate car une fille en cravate, je trouve ça très classe. A mes pieds, mes fameuses bottes qui me font toujours mal alors que ça fait quand même plus de 6 mois que je les ai et que je les mets régulièrement. 9h, je suis dans la place, je monte les trois étages qui m’amènent au siège de Pubilon. Je prends deux secondes pour reprendre mon souffle et sonne. Notez que là, je ne me suis pas trompée de numéro. Un homme m’ouvre, c’est le fameux Rémi Chaland. Il me propose d’aller passer l’entretien au bar d’en bas. Heu.. Ben, c’est original, au moins.
Embauchez-moi
Nous voici donc au café. Il me raconte le poste, je lui détaille ma vie. Je lui explique le pourquoi du comment de mon désir de quitter TGGP, de mes aspirations, de mon envie de responsabilités, d’autonomie, de devenir une réelle force de proposition… Bref, en un mot, je suis une grande maintenant et veux être considérée comme telle.
« Et votre plus grand défaut selon vous? »
Rah, la question que je déteste. Bon, on va partir sur le fait qu’ils aimeraient un profil assez branché marketing et qu’il est vrai que je n’ai pas cette dimension là dans mes études. Mais que je l’ai apprise au fur et à mesure de mes expériences et qu’en plus, je sais faire des présentations powerpoint. Si, si.
Et c'est parti pour l'attente
Grosso modo, je dirais que l’entretien se passe bien. Je sais que je ne suis pas la seule en lice, ce qui me stresse légèrement car le poste me plaît vraiment. Mais rien n’est catastrophique non plus vu que j’ai déjà un job. Il me dit qu’il me contactera fin de semaine mais plus vraisemblablement début de la suivante.
Une semaine à stresser, brrrr !