Qu’il est bon d’être démissionnaire et d’en n’avoir plus rien à faire, oh oui, c’est bon, c’est bon ! Suite à ma lettre de démission, Louise m’appelle pour que je lui fasse un bilan de mes fonctions. Ouiiiiiiiiii ? Mais comment sait-elle que je m’en vais ? Ah, c’est Lénaïc qui lui a dit avec un « ah au fait, le mois de préavis, c’est bon ». Le contraire m’eut étonnée, vu à quel point j’étais indispensable.
Et soudain, je rayonne
A partir de là, autant dire que je me la coule relativement douce. Relativement car j’ai vite du travail à rendre pour Pubilon sur des projets qui vont m’échoir et qui débutent avant mon arrivée. Le reste du temps, je glande lamentablement, faisant quelques vagues effort de ci de là. Plus pour que Simon ne se fasse pas engueuler si les chiffres de mes sites sont mauvais qu’autre chose. Parce que faut dire ce qui est, j’en ai strictement plus rien à faire. Mais Le changement s’opère. Le lendemain de l’annonce de ma démission, j’arrive au boulot et Ioulia s’extasie : « Oh mais c’est dingue, tu rayonnes ! ». Ben oui, je me caaaaaaaaaasse ! Et je ne fais même pas semblant d’en être affectée, je suis super joyeuse.
Niveau de désirabilité pro : en pleine explosion
Le lundi suivant ma démission, je suis réveillée dès l’aube par le téléphone. 8h, quoi… Je suis démissionnaire, je vais pas aller au boulot aux petites heures ! « Bonjour, Nicolas Serbeaux du cabinet de recrutement NTCIGM (les cabinet de recrutements ont souvent des noms marrants quand même), je vous appelle pour vous proposer un poste de community manager ! ». Hé oui, je te le dis que le boulot, c’est comme l’amour : dès que tu cherches plus, t’en as dix qui te tombent dessus. Parce que pour l’anecdote, on m’a proposé un autre poste via un cabinet de recrutement 15 jours après et pas plus tard qu’hier soir, on m’a à nouveau reproposé le premier. J’attends la fin de ma période d’essai pour mettre mes fiches Viadeo et Linkedin à jour.
Et soudain, j'ai de la valeur
Bref, autant avoir fait la fille sans grande ambition était reposant, autant la démissionnaire, c’est carrément jouissif, j’ai le pouvoir absolu. Plus personne ne me demande rien, plus personne ne me reproche rien, ils savent que je me barre. Mais certaines réactions sont assez étranges. A ma première réunion post démission avec Vanessa, elle me regarde les yeux plein d’étoiles et me demande : « alors, tu pars où ? ». Bon, vu comme elle me regarde, quelqu’un a dû lui annoncer que j’étais enceinte, c’est pas possible ! C’est amusant sa réaction, elle qui ne m’avait jamais vraiment aimée jusque là…
Et tout le monde s'en fout
Après, il y a ceux qui m’aiment et qui sont réellement ravis pour moi et ceux qui s’en foutent. Ioulia m’a expliqué récemment qu’elle a pris le métro avec une nana que je voyais parfois en réunion et quand ma Polonaise préférée lui a raconté que j’avais un poste génial avec des responsabilités, l’autre a semblé un peu dubitative. Ah oui, on me prenait vraiment pour la reine des débiles profondes en fait ! Enfin bref, je n’annonce ma démission à quasi personne sauf mes coupains, je laisse la rumeur faire son travail. Tellement que laveille de mon départ, alors que se tient une soirée pour le déménagement vers Lavande sur Seine, des tas de gens ne sont pas au courant. M’en fous. Même que Big boss qui ne m’a jamais adressé la parole en un an et demi me dit « bonsoir, ça va ? ». Avec Ioulia, on est hébétées : il nous a parlé ! Ce n’était jamais arrivé (je vous le jure).
Plus rien à f....
Bref, côté TGGP, le divorce est consommé, je fais moins que le minimum vital, ce qui n’est certes pas pro mais personne ne s’en rend compte de toute façon… Mais j’étais pas partie que déjà, chez Pubilon, je devais assurer mon premier rendez-vous chez un client…