Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Citizen Bartoldi

Blog d'une citoyenne qui rêve d'une société solidaire et égalitaire mais qui voit ce rêve s'éloigner chaque jour un peu plus

Les pots de départ ou soirées corporate quand t’es en couple

Publié le 18 Juillet 2018 par Nina in Corporate, Sociabilisation en entreprise, Pot de départ

Premier épisode de ma série sur les “quand t’es en couple” et je pars direct sur la question qui m’a inspiré le sujet. Ces derniers temps, j’ai eu droit à des pots de départ et à une soirée corporate en moins de 15 jours. Et force est de constater que depuis que je suis en couple, ça m’émoustille carrément moins. Pourquoi ? Parce que je sais déjà comment ça va finir : dans les bras de mon mec.

Pot de départ

Avant, j'avais des crushes

J’ai toujours apprécié d’avoir un petit crush de bureau, histoire de passer la journée en matant discrètement. Ca aide à trouver toute la motivation pour animer mes communautés au mieux. Dans une boîte de plusieurs centaines de personne, il y a toujours une personne qui vous séduira, croyez-moi. Cependant, depuis que je suis en couple, je sais que même si j’ai le collègue le plus miaou du monde, il n’y a aucune chance que je conclus à un pot de départ ou une soirée corporate. Oui, Victor et moi avons choisi le concept de monogamie sans accroc. Et du coup, ces soirées n’ont guère plus d’intérêt.

Un peu de séduction au travail

Un intérêt soudain moindre pour les soirées corpo

Qu’est-ce qu’on aime dans les soirées ? Papoter, boire gratos, éventuellement choper la belle personne sur laquelle on bave depuis des mois. Ou une qu’on n’avait pas repérée mais qui n’est pas si mal. Avec ce petit frisson de rester discret pour ne pas être le sujet de conversation de vos camarades à la cantine dans le cas des soirées pros. Je vous jure, c’est très excitant de tenter de se dissimuler au regard des autres, mener une conversation en apparence anodine tout en balançant son regard “toi, je te veux” à l’autre pendant qu’on discute… Vous allez me dire, pour papoter et boire, pas besoin de crush. C’est vrai. Sauf que mes collègues, je les vois toute la journée déjà et de quoi va-t-on parler ? De notre quasi seul point commun : le taf. Ou de vieilles histoires de cul gênantes selon votre degré d’alcoolémie.

L'alcool au travail, jamais une bonne idée

Prendre ou non le train de la soirée

Du coup, à l’heure où ça s’excite un peu sur les soirées pros, je suis devant mon ordinateur en mode “meeeeh”. J’ai déjà prévenu Victor dès le matin que je ne rentrerai sans doute pas tard. “Je passe faire un bisou et je rentre”. Ce qui n’arrive jamais parce que je me laisse toujours entraîner dans des conversations. Genre ma soirée corpo de la semaine dernière, j’étais limite à dire à Victor le matin “non mais je prends un verre et je te rejoins à la manif”, j’ai hyperventilé quand un collègue a annoncé qu’il était 23h58. Parce que des fois, tu montes dans le train de la soirée sans y faire attention, parce que tu as un peu abusé du rosé servi en trop grande quantité et que l’addition sera salée le lendemain matin. Le train de la soirée ? Oui, c’est ce phénomène qui fait qu’à un moment de la soirée, soit tu suis l’ambiance, tu es dans le train. Soit tu l’as loupé et tu es assailli par l’ennui. Trop sobre alors que tes camarades commencent déjà à oublier leur prénom et à tenter de serrer Machin ou Machine dans un coin sombre.

Quand tu t'ennuies en soirée

 

Déjà que j'ai pas envie de sortir...

Mais voilà, les soirées corpos ou les pots de départ sont désormais sans enjeu. Si le partant ou la partante est quelqu’un que tu appréciais de tout ton corps, restera le plaisir de passer du temps avec lui ou elle. Avec, déjà, un brin de nostalgie, cette sensation diffuse que ce ne sera plus jamais pareil. Alors que spoiler : si. Le monde du travail t’offre un pouvoir de résilience sans limites. Mais du coup, neuf fois sur dix, ces soirées ne me donnent pas envie. J’y vais par politesse, parce qu’on ne sait jamais avec qui on va parler, qui a les clés de mon avenir. J’aimerais bien qu’on me le dise, d’ailleurs, je mise systématiquement sur le mauvais cheval. Ca me fatigue un peu, parfois. Alors qu’en vrai, moi, je voudrais juste rentrer chez moi me caler contre Victor, boire un verre tous les deux en parlant de tout, de rien. En matant une série et en s’endormant dans les bras l’un de l’autre avec la garantie de se réveiller fraîche et reposée, sans gueule de bois.

Commenter cet article