Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Citizen Bartoldi

Blog d'une citoyenne qui rêve d'une société solidaire et égalitaire mais qui voit ce rêve s'éloigner chaque jour un peu plus

Sérieuse tentative d’évasion chez Pubilon

Publié le 23 Juin 2018 par Nina in Journal d'une démissionnaire, passer un entretien, Faux espoirs

Comme je le disais dans mon précédent article, je me la coulais un peu douce aux abords de Noël. Chercher du travail ? C’est plus le moment, tout le monde est en vacances, moi la première. Mais la recherche d’emploi ne te laisse pas de répit et après le SIG, le sort allait encore frapper.

La destinée

Opportunité surprise !

Juste avant Noël, je descends donc chez mes parents. Un soir, je papote avec Gabriel sur MSN. Il m’explique qu’il a été approché par un nouvel employeur et qu’il risque donc de changer de taf. Le lendemain, on m’avertit que j’ai un message sur viadeo où je réseaute comme une folle. Sceptique car le nom de mon interlocutrice était écrit tout en majuscule, je vais tout de même lire. Je pensais à un énième « salut, rejoins mon groupe » ou un « salut, je cherche du taf, t’en as ? ». Et là, énorme surprise : « Bonjour, nous recherchons un responsable marketing, ça vous intéresse ? ». Oh ben merde alors ! C’est sérieux ? Je googlise rapidement le nom de la boîte, ça n’a pas l’air trop mal. Je recontacte la fille, Khadija. Le poste est à pourvoir très vite, il faudrait que je vienne en entretien le plus tôt possible. Rendez-vous est pris au 30 décembre. Oui, c’est vraiment urgent.

Il y a urgence

Un entretien parfait

Je refais mon « je vais en entretien en cachette ». Mais en plus relax vu que la seule autre personne à ne pas être en vacances dans la boîte, c’est Isadora. Entretien idyllique. Je rencontre Khadija, donc, ainsi que Raphaël, le directeur marketing qui a la particularité d’avoir une casquette sur la tête. Après une première partie de l’entretien, Raphaël nous quitte et Khadija me dit de but en blanc : « Bon, il a l’air très intéressé, on va vous faire une proposition. Vous pouvez démissionner quand ? ». Heu mais je… Doucement fillette, je ne suis pas celle que tu crois ! Je lui explique que oui, ok, super mais moi, je démissionne pas sans papier officiel. Même si elle a tenté de m’appâter avec un coin cuisine avec frigo, le truc qu’on réclamait à corps et à cri chez Pubilon, et machine à café. Et l’ambiance jeune sans parler du quartier, extrêmement pratique.

Cuisine en entreprise

Une nouvelle étape apparaît

Environ quelques jours plus tard, sans nouvelles, je rappelle Khadija. « Oui, oui, on va te prendre, il faudrait que tu demandes à ton boss combien il te laisse de préavis. » Ouiiiiiii mais moi, je démissionne pas comme ça non plus, hein, il me faut un papier officialisant le truc. Bref, quelques jours plus tard, Khadija me rappelle pour m’expliquer qu’il faudrait que je passe un nouvel entretien avec le PDG de la boîte, ce qui me paraît logique. Rendez-vous est donc pris entre midi et deux. Les entretiens les plus stressants de tous rapport au fait que j’étais priée de ne prendre qu’une heure de pause déj, pas une minute de plus. Ce qui, en pause déj entretien n’est pas gérable. Je rencontre le PDG en compagnie de Raphaël et Khadija qui me regarde comme une maman regarderait son enfant faire ses premiers pas. Touchant. L’entretien se passe tout aussi bien.

Un saut d'obstacle

Et c'est le crash

Puis j’attends. Tous les dimanche soirs, je me fais belle à coup de masques et de gommages car, s’il le faut, « cette semaine, je démissionne ». Je voulais être canon pour le faire. Mais un jour, le rêve se brise. Coup de fil de Khadija : « Ouais, en fait, on n’ouvre pas le poste, désolée! ». Cruelle déception car j’y ai cru, vraiment. Tous les signaux étaient au vert. Mais en même temps, un sentiment pervers de soulagement car la démission m’angoissait profondément. Mais cette histoire m’aura confirmé un truc essentiel : ne jamais poser sa démission sans papier officiel de l’autre boîte !

Chute de cheval

Après un instant de chouinage, j’ai repris mes recherches. Il fallait que je me barre, ma santé mentale en dépendait.

Commenter cet article