J’ai donc démissionné depuis maintenant un mois et demi, suite à une recherche plus ou moins active d’emploi m’ayant fait passer une bonne quinzaine d’entretiens, parfois deux par jour. Mais revenons aux origines de cette histoire ou comment on décide de partir. Pour ceux qui prennent ce blog en cours de route, un rapide résumé s’impose.
Un début de carrière avec des démissions
Premier job (en CDI) décroché en avril 2007 après un an et demi de chômage. « Et là, tout s’enchaîne ». Je démissionne dès septembre car un très grand groupe de presse (surnommé TGGP) m’appelle. J’y débarque en octobre 2007 pour en repartir en mars 2009, déçue par le tour qu’avait pris les choses. Ca, je l’ai raconté lors de ce premier journal d’une démissionnaire. En arrivant chez Pubilon, j’étais donc bien décidée à rester longtemps, minimum deux ans car à force de changer de taf, mon CV va finir par puer la fille instable. Non parce qu’en entretien, je peux tout à fait justifier mes choix mais pour se faire, il ne faut pas que mon CV effraie.
Fuir, déjà ?
Tout a commencé en novembre, quand ma sœur m’envoie une annonce pour être community manager pour une marque oeuvrant dans le commerce équitable. C’était à un moment où j’étais en pleine turbulences suite à un couac sur une opé qu’on m’imputait directement. Pour le coup, j’ai admis m’être plantée en toute bonne foi. Mais Iasmina m’a toujours dit que je n’y étais pour rien. Ceci étant, il fallait bien que quelqu’un paye et ce quelqu’un, ce fut moi. Donc j’en étais arrivée à un point où envoyer un mail me terrorisait de peur de me faire engueuler car il était mal rédigé et là, cette annonce providentielle. Et pourtant, j’hésite. Non pas à cause de l’annonce en elle-même qui, soyons honnêtes, me motive carrément. Mais pour cette désagréable sensation de quitter le navire à la première goutte d’eau suspecte. Même si mon relatif mal-être au sein de cette société n’était pas tout à fait nouveau mais, quelque part, partir, c’était admettre ses faiblesses, son incapacité à donner une bonne image de soi. A prouver que, non, je ne suis pas incompétente. Mais ma sœur me convainc de postuler quand même, me rappelant qu’envoyer un CV ne voulait en aucun cas dire être embauchée. Et elle avait raison, je crois n’avoir jamais reçu de réponse pour ce poste.
L'erreur de lire ses mails en congés
Mais au moment de cette candidature se noue un nouveau drame, consécutif à celui évoqué plus haut. Je décide de prendre 4 jours de vacances pour me remettre un peu sur les rails. Mais comme une conne, je lis mes mails pro, je me fais harceler de demandes de dossiers à terminer en urgence, etc. Jusqu’au mail fatidique qui m’annonce que je n’avais pas pris en compte les remarques des derniers jours et qu’on allait discuter à mon retour. Là, grosse crise de nerf, je me retrouve à 16.12 de tension, je supplie mes parents de me filer un médoc pour pouvoir retourner au boulot car sans ça, c’est juste impossible. Et voilà l’arrivée du Lexomil. Retour sur Paris, shootée, à côté de mes pompes, je me prends donc un avertissement. Et dans l’avertissement version écrite, il y a un mot, un seul, qui m’a littéralement fait péter les plombs : « médiocrité ». Je me tue pour cette boîte et mon travail est qualifié de médiocre, tout ça pour une erreur qui m’a été imputée car, je cite « mais si je ne te le reproche pas à toi, à qui veux-tu que je le reproche ? ».
Allez ciao les nases
Donc là, goutte en trop, je décide de repartir sur les sentiers de la recherche d’emploi, sentiers que je finis par bien connaître. Mais cette fois-ci, la recherche allait être plus longue que prévue… Mais déjà, fin novembre, je décroche un premier entretien…