A égalité avec celle de Pubilon, QUOIQUE. Comme je le pressentais, ça colle grave entre moi et Vinyl, l’agence avec “le directeur froid” qui m’avait paru super bienveillant. Le 12 avril, le consultant du cabinet de recrutement m’appelle pour m’annoncer la nouvelle mais me demande d’attendre la réception du contrat pour démissionner. T’inquiète, monsieur, je suis un peu rôdée en démission. Evidemment, j’annonce la nouvelle à Maëlle, Loïc et quelques autres parce que je me sens d’humeur à clamer ma délivrance, Elsa’s style. En réalité, j’avais tellement envie d’être peste que j’hésitais à débarquer au boulot le lendemain avec robe bleue et vaporeuse blanche.
Mais mon meilleur coup arrivait. J’attends donc le contrat… qui arrive au chaud dans ma boîte mail le 13 avril (le vendredi 13 avril, soit le 11e anniversaire de l’annonce de mon 1er CDI, l’obsédée des stats et coïncidences que je suis était extatique). Or ce jour là, Vanessa n’était pas là car c’était son premier jour de vacances et nous avons eu une coupure Internet à l’agence toute la journée. Donc je n’ai pas pu imprimer une lettre de démission et tout. Mais surtout…
… Je reçois le contrat vers 16h. En l’absence de la serpente, je vais donc voir Sylvia, la DG, mon ex chef directe, pour lui annoncer ma démission. J’essaie de ne pas trop frétiller mais il semble que ce soit un échec. Donc comment procéder vu que l’autre n’est pas là ? “Bon, tu nous envoies un mail, à Vanessa et moi, pour acter ta démission. Tu veux que je lui envoie un SMS pour la prévenir ?””Non, laisse, je vais le faire”. J’ai donc démissionné par SMS. Vanessa me rappelle illico en mode “oh non, je suis dégoûtée que tu partes (mytho) mais contente pour toi (re mytho) et tu sais, si ça se passe mal là-bas, tu pourras revenir, hein”. Nous savons toutes les deux que ça n’arrivera jamais.
Evidemment, j’ai ordre de ne rien dire… Je raccroche et vais boire un mojito avec tous mes chouchoux de l’équipe (soit toute l’équipe sauf Ludovica et Maelle, en arrêt maladie). Je pense que la moitié de l’agence est déjà au courant… Mais alors que je croyais que j’allais enfin me sortir de ce calvaire, la serpente avait décidé qu’elle n’avait pas fini de me pourrir la vie…