Je me dis parfois que cette série sur les chef.fe.s toxiques peut parfois être angoissante donc aujourd’hui, je vous offre un petit oasis de sérénité. Une histoire vraie, celle de mon début de mois d’août 2018. C’est à dire pendant les vacances de Michel puis les miennes à Fuerteventura.
Il y a des moments où ma vie me saoule… et d’autres où elle me chatouille doucement le cou et tout à coup, je me sens bien et heureuse. Il faut dire que Vinyl m’offre quelques avantages substantiels par rapport à mon expérience précédente. Bon déjà j’ai plus l’horrible Vanessa dans ma vie mais surtout ma charge de travail est très légère. J’apprends pas mal de choses auprès de Doria, je remets au propre le travail sur Phoenix et je commence à essayer de comprendre ce qu’on me veut sur le nouveau client. En attendant, Michel me demande d’être certifiée sur Google et Facebook. J’ai qu’à regarder en ligne, merci. Mais je finis à 18h easy peasy.
Et puis y a la lumière. Je suis très sensible à la luminosité, à tel point que souvent, quand je cherche à dater un événement de ma vie, je démarre souvent par “il faisait beau” ou l’inverse, ce qui me permet souvent de retrouver la saison, par exemple. Ce mois d’août 2018 fut donc très beau et je me souviens de nombreux cafés sur la terrasse de l’agence, des déjeuners en extérieur, des heures et des heures de papote avec des gens que j’aime bien. Il y a le fait que je prends aussi des transports essentiellement aériens et ça change tout. Lumière, rires, des liens qui se créent… Alors je ne suis pas si naïve et je vois quelques nuages un peu moches dans mon ciel bleu mais à ce moment-là, je fais fi. J’aime ma nouvelle vie, j’aime passer devant le piano public où de jeunes gens livrent de si belles prestations que parfois, j’en ai les poils. Littéralement.
J’aime bien ces moments où tout à coup, je suis dans ma routine et je me dis “oh ouah, là, je suis juste heureuse, elle est trop bien ma vie”. Evidemment, je ne suis pas sans savoir que Michel finirait par revenir mais il faut kiffer les moments où tout va bien. Et, on ne dirait peut-être pas, mais je suis la reine pour ça. D’ailleurs, vous n’imaginez pas le nombre de fois où je verbalise cet état de fait, que je dis “ah, je suis contente !”, “ah, je suis bien !”. Tellement que c’est presque une blague avec Victor. Surtout en vacances où je m’extasie toutes les deux minutes.
Mais il n’y a pas que la lumière ou les gens qui chantent dans les gares qui me font me sentir bien. J’ai du succès. Eglantine accepte notre offre et, à son retour de vacances, Michel me couvre de compliments “tu as soif d’apprendre et tu es avenante”. Bon, c’est un peu léger me direz-vous mais à ce moment là de l’histoire, ça me détend.
Ca tombe bien, la rentrée va être infernale.